La Bokam’Art en  Casamance

 

 

 

 

 

 

On la nomme la verte Casamance pour sa végétation équatoriale, ses forêts et ses rizières. Ou encore le grenier du Sénégal car ses terres humides et fertiles pourvoient tout le pays en denrées agricoles et en fruits.

 

Une magnifique région du Sénégal, autrefois hautement touristique, avant que n'apparaisse le conflit de Casamance.

 

En 1982, les Diolas de Casamance, lésés et exploités par les autorités du Nord du Sénégal manifestent leur mécontentement et leur désir d'indépendance par une marche pacifique. L'armée Sénégalaise y répond par une répression sévère et une chasse aux indépendantistes ce qui poussera de nombreux habitants, simples cultivateurs à rejoindre le maquis et organiser leur résistance.

 

Aujourd'hui, l'état du Sénégal et ceux que l'on nomme « rebelles » ne parviennent toujours pas à s'entendre pour négocier des accords de Paix. On compte encore 3000 maquisards, plus de 41000 réfugiés et déplacés suites aux dévastations de villages et enfin, plus de 800 victimes de Mines antipersonnelles.

 

C'est à ce contexte politique et social que s'est intéressé la Bokam'Art. Comment, par les moyens qui sont les siens ; l'Art et la Thérapie, elle peut prêter assistance à la population locale ? Ce sont les rencontres avec les gens de la rue, les partenariats avec les ONG et les institutions publiques Sénégalaises qui l'ont aidé à s'orienter sur les différentes actions qui ont vu le jour depuis 2010.